NSI et CTG désormais réunis et prêts à relever de nouveaux défis
NSI I 5:17 pm, 16th December
En août 2023, Cegeka, la
maison mère de NSI annonçait le rachat de CTG. Au Luxembourg, les équipes des
deux entités ont profité de ces derniers mois pour se rapprocher afin de mieux servir
les acteurs économiques du marché. Caroline Simon, jusqu’alors à la tête de CTG
Luxembourg et nouvelle CHRO du groupe NSI, Alain Wattier, Senior Vice President
NSI, et Nathan Mangenot, Directeur de NSI Luxembourg, reviennent
sur les enjeux de cette fusion et les perspectives qu'elle ouvre pour les
clients.
Pouvez-vous nous
rappeler dans quel contexte s’est opéré le rachat de CTG par Cegeka ?
Alain Wattier : Depuis plusieurs années, Cegeka cherche à renforcer sa dimension internationale. D’origine belge, le groupe s’est d’abord étendu au Benelux, aux pays nordiques, puis aux marchés de l’est de l’Europe, pour devenir un acteur paneuropéen. Le rapprochement avec CTG constituait une opportunité pour Cegeka de poursuivre ce développement, de mettre un pied aux États-Unis et d’intégrer des centres off-shore en Colombie et en Inde. De plus, CTG jouissait déjà d’une présence en Belgique, en France, au Luxembourg et au Canada. Au Luxembourg, plus particulièrement, les deux structures présentaient une belle complémentarité.
Caroline Simon : Au Luxembourg, cette opération a permis de créer un acteur majeur de l'IT, réunissant plus de 600 experts. Cette synergie offre de nouvelles perspectives de développement et renforce notre attractivité en tant qu'employeur.
Comment s’exprime
cette complémentarité que vous évoquez ?
Caroline Simon : Elle se traduit au niveau de la clientèle. Si les deux structures étaient actives dans les secteurs clés de l’économie luxembourgeoise, la banque, l’assurance, l’industrie ou encore les institutions publiques, nos clientèles ne se chevauchaient pas de manière significative.
Alain Wattier : Au niveau des services, nous sommes aussi très complémentaires. L’expertise reconnue de CTG, en matière de support actif 24h/24, 7j/7, assuré par une équipe multilingue de 70 collaborateurs, vient renforcer de manière significative notre offre globale. C’est une offre unique sur le marché BeLux permet à NSI de renforcer considérablement l’offre du groupe NSI.
À partir de janvier,
les deux structures n’en formeront plus qu’une. Comment s’est déroulé le
rapprochement entre les équipes ?
Caroline Simon : Depuis plusieurs mois, nous œuvrons à une intégration harmonieuse des équipes, en favorisant les échanges et en alignant nos méthodes de travail. Pour cela, nous avons mis en place un dispositif de binômes interentreprises, pour tous les métiers. Au sein de l’équipe dirigeante, nous avons aussi travaillé en étroite collaboration tout au long de l’année pour veiller au succès de cette intégration et garantir la pertinence de la proposition de valeur que nous portons ensemble vis-à-vis du marché.
Alain Wattier : Ce rapprochement a été facilité par le fait que nous avions deux sociétés de taille équivalente, des équipes de direction alignées, des structures bien équilibrées. Le principal enjeu a été de s’assurer de positionner les bonnes personnes aux bons endroits, en veillant au respect de chacun. Nous avons travaillé, en impliquant les équipes, à mettre en place une nouvelle organisation, à consolider une offre commune tout en veillant à la migration des systèmes informatiques pour que la nouvelle structure puisse être opérationnelle dès le 1er janvier 2025.
Nathan Mangenot : Réussir cette fusion, avec l’unification des équipes et la migration des systèmes, a été un défi à la fois technique et humain. L’équipe dirigeante s’est concentrée sur un budget uniformisé, pour explorer de nouvelles opportunités et définir une nouvelle approche stratégique. L’organisation, a été repensée pour soutenir une approche commerciale optimale et assurer un suivi efficace des projets. Dans cette optique, nous sommes partis des points forts de chaque structure pour réattribuer des responsabilités.
Quelles nouvelles perspectives cette structure offre-t-elle à vos clients ainsi qu’à vos collaborateurs ?
Alain Wattier : L’intégration de nos deux structures crée de nouvelles synergies qui profitent à nos clients. Nous pouvons aborder davantage de projets, grâce à des expertises étendues, garantir un support renforcé et une maîtrise approfondie des technologies. Cela nous permet d'accompagner nos clients dans la réalisation de projets plus ambitieux.
Caroline Simon : Pour les collaborateurs, cette intégration est aussi source d’opportunités. Les possibilités d’évoluer dans les différents métiers, mais aussi dans les entités du groupe à l’international, sont nombreuses. Cela permet une mobilité plus rapide et la possibilité de progresser ou de changer de carrière sans quitter le groupe. Par exemple, dès janvier, je quitterai ma fonction à la tête de CTG Luxembourg PSF pour devenir Chief Human Ressources Officer pour le groupe NSI qui compte 2000 collaborateurs. C’est ce type de possibilités d’évolution que nous souhaitons offrir à nos collaborateurs.
Au niveau du
Luxembourg, avec cette nouvelle collaboration, quelles nouvelles ambitions
affichez-vous ?
Nathan Mangenot : La volonté, en rassemblant les forces des deux entités, est de pouvoir monter en puissance au niveau des services proposés. Nous pouvons, pour cela, capitaliser sur l’expérience de 30 ans de CTG, ainsi que sur la dynamique qui anime NSI Luxembourg depuis 7 ans. En alignant nos initiatives, nous voulons soutenir les acteurs du marché et proposer de nouvelles solutions. Au-delà de l’offre de services actuelle, nous cherchons à couvrir l’ensemble du portefeuille Cegeka, notamment en accompagnant l’adoption du cloud public, et en développant des solutions clés comme la cybersécurité ou encore l’IA. Dans une économie numérique, où les évolutions technologiques s’accélèrent, l’un des principaux défis est d’améliorer continuellement notre maturité, pour proposer un portefeuille complet de solutions maîtrisées en local. Cela inclut le développement de nouveaux partenariats stratégiques, comme notre récent lancement d’un cloud souverain axé sur l’IA et en collaboration avec IBM.
Comment voyez-vous
évoluer les besoins des acteurs luxembourgeois ?
Alain Wattier : Si la volonté est de permettre aux acteurs luxembourgeois de profiter de toute l’étendue du portefeuille du groupe, de la gestion des environnements au développement et au déploiement de solutions, il s’agit avant tout de répondre aux attentes des acteurs locaux. Chaque marché est différent. Les exigences des organes de régulation varient d’un pays à l’autre. Conscients de nos forces, nous évoluons avec humilité tout en restant à l'écoute du marché.
Nathan Mangenot : Le marché luxembourgeois évolue rapidement,
avec une accélération des cycles de transformation des acteurs. Nous devons être
agiles, pour répondre aux attentes de nos clients et les accompagner au fil des
évolutions afin de leur permettre de saisir les opportunités offertes par la
technologie. On sent aujourd’hui un réel appétit des acteurs, conscients de
l’importance d’adopter les technologies de pointe pour renforcer leur
compétitivité. Le Luxembourg est, à ce titre, intéressant. Le pays a toujours
su faire preuve de pragmatisme pour répondre aux enjeux majeurs. Il va de
l’avant. Pour nous, c’est une opportunité d’agir aux côtés de nos clients, et
de nous positionner comme un laboratoire pour le groupe.
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