« Nos premiers clients sont nos collaborateurs » : la vision humaine d’iKe.
iKe. I 11:58 am, 22nd September

Solide, agile et fidèle à ses valeurs, iKe. s’est renforcée ces dernières années, tant en interne qu’en externe. Dans un contexte où les entreprises recherchent des partenaires fiables, iKe. évolue avec des principes simples, portés par une forte expérience et un management engagé. Eric Busch, Président et Fondateur d’iKe. et César Niccoletti, Managing Director et membre récent du conseil d’administration, reviennent sur les transformations de l’ESN et partagent la vision qu’ils construisent ensemble pour l’avenir.
César, votre évolution au sein d’iKe. est marquée par une progression remarquable. Quels ont été, selon vous, les éléments clés qui vous ont permis d’évoluer jusqu’à votre poste actuel d’associé et de membre du conseil d’administration ?
César Niccoletti (CN) : « Je pense que tout repose sur une forte motivation, une résilience constante et une véritable détermination. L’écoute joue également un rôle clé : elle permet de distinguer l’obstination, qui peut mener à des impasses, d’une détermination éclairée, tournée vers l’objectif.
Autre élément fondamental : le lien entre performance et confiance. Il faut savoir dessiner un plan, s’y tenir, et surtout faire ce que l’on s’est engagé à faire. Dans beaucoup d’organisations, on peut vite se disperser, et ce qui fait alors la différence, c’est la rigueur dans l’exécution. C’est ainsi que nous construisons la confiance des parties prenantes et qu’il est possible d’évoluer durablement au sein d’une structure comme iKe. »
Depuis l'arrivée de César dans l'équipe dirigeante en 2022, quels axes stratégiques majeurs ont été développés, et comment cette collaboration a-t-elle influencé l'évolution de l'entreprise ?
Eric Busch (EB) : « Avec César, nous avons choisi de rester dans la continuité de notre stratégie initiale, mais avec un objectif clair : faire mieux et avec excellence.
Dans notre secteur, de nombreuses ESN plafonnent à une vingtaine ou une trentaine de collaborateurs. Pour franchir ce cap, notamment au Luxembourg, il ne s’agit pas de réinventer le modèle, mais de faire preuve d’un haut niveau d’engagement, avec du travail, du sérieux, du talent. C’est ce que j’ai tout de suite perçu chez César. Il avait cette volonté farouche de réussir, une vraie capacité d’analyse et une compréhension rapide des enjeux d’une ESN.
Il a également très vite saisi la complexité de notre métier, qui repose sur un équilibre entre les clients, les consultants et l’entreprise. Les client attendent un service fiable, structuré, avec un vrai niveau d’excellence opérationnelle et peu de turnover. Côté consultant, la promesse est claire : un accompagnement sur la durée, avec de vraies perspectives, un plan de carrière, un plan de formation, des missions qui font sens. Ce sont des détails, en apparence, mais qui font la différence dans un marché concurrentiel comme le nôtre.
César a compris tout cela très tôt, ce qui a naturellement conduit à son entrée au conseil d’administration, puis à l’actionnariat d’iKe. »
iKe. connaît une forte croissance, notamment dans le secteur financier, en pleine mutation digitale. Comment envisagez-vous de consolider cette position et quelles sont vos ambitions pour les années à venir ?
EB : « La pandémie a impacté beaucoup d’entreprises. Nos clients, eux, ont accéléré leur digitalisation pour maintenir le lien avec leurs équipes, leurs clients et leurs partenaires. À chaque période de transition — comme aujourd’hui avec l’IA —, nous sommes sollicités pour trouver les meilleurs experts et accompagner les projets.
La place financière luxembourgeoise fait aujourd’hui face à de nouveaux enjeux, politiques et géopolitiques, et doit se réinventer. Nous ne faisons pas de politique, mais nous avons un rôle à jouer : si le contexte reste favorable, nous saurons recruter, former et mobiliser les bonnes compétences pour accompagner cette transformation. »
CN : « Notre ambition est d’atteindre 100 collaborateurs d’ici deux ans.
Pour y arriver, nous nous appuyons sur l’excellence du service, l’ancrage fort de nos valeurs et une croissance maîtrisée. Trop d’entreprises grandissent vite et perdent leur ADN. Ce n’est pas notre voie. Nous voulons rester fidèles à ce qui fait notre force : garder le client au centre, garantir un haut niveau technique via nos consultants, et grandir sans jamais baisser nos standards. »
EB : « Je me souviens d’une phrase qui m’a marqué. En 2002, après avoir vendu une société à Telindus – aujourd’hui Proximus NXT –, le directeur opérationnel m’avait dit : “Nous ne sommes pas numéro un parce que nous avons les meilleurs ingénieurs, mais parce que nous n’abandonnons jamais un client, même quand un projet devient compliqué.”
Sur le moment, ça m’avait fait sourire, mais avec le temps, j’ai compris à quel point c’était juste. C’est aussi ça, notre façon de travailler. »
César, votre arrivée au capital témoigne d'un engagement fort. Comment voyez-vous votre rôle évoluer dans cette nouvelle configuration ?
CN : « Pour être honnête, j’avais déjà les responsabilités avant d’avoir le titre. Mon rôle s’inscrit dans la continuité : sur le plan opérationnel, mon quotidien reste le même.
En revanche, devenir associé est une vraie marque de confiance. C’est responsabilisant d’une manière différente, et mon regard sur l’entreprise évolue. Je pense que si le conseil d’administration, et Eric en particulier, m’a accordé cette confiance, c’est parce que j’ai toujours essayé d’être constant, dans mon comportement et dans ma vision. »
Comment se traduisent les valeurs d’iKe. – excellence, transparence, agilité – au quotidien dans le management des équipes et la relation client ?
EB : « Ce ne sont pas des slogans marketing, mais des repères qui guident toutes nos décisions. Nos valeurs se sont construites avec le temps, en s’appuyant sur les retours de nos collaborateurs et de nos clients. Elles nous ressemblent et nous aident à garder le cap, surtout dans les moments de doute. Dans nos recrutements, par exemple, nous ne transigeons pas : un profil, aussi bon soit-il, peut être écarté s’il n’est pas aligné avec nos valeurs. »
CN : « Pour moi, nos collaborateurs sont nos premiers clients. Ce sont des experts passionnés, qui ont besoin de perspectives, de reconnaissance et de sens dans leur travail. Ils portent notre promesse auprès des clients, qui viennent chercher un service fiable, avec des consultants compétents, engagés et stables dans la durée. Notre rôle est d’assurer cette continuité et d’offrir à nos collaborateurs ce cadre, avec des formations, une vision à long terme et un véritable accompagnement.
Dans un marché ultra-concurrentiel, nos valeurs font la différence. On ne traite pas les gens comme des numéros. On dit ce qu’on fait, et on fait ce qu’on dit. Et pour moi, la clé sur le long terme, c’est d’avoir à chaque fois le mot juste et le geste juste. »
Interview réalisée par Badr Chimi et Nastassia Haux
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