Cédric Jadoul : « La technologie ne remplace pas l’humain, elle l’amplifie »

Fujitsu I 12:00 pm, 4th July

À la tête de Fujitsu Luxembourg depuis 2023, Cédric Jadoul incarne une vision de la tech où l’innovation rime avec équilibre, curiosité et impact humain. Passionné d’aéronautique et de solutions sur mesure, il aime comparer son métier à un jeu de stratégie : chaque projet est une quête, chaque succès, une étape vers un niveau supérieur. Entre souvenirs d’enfance et conseils aux jeunes talents, il revient avec franchise sur son parcours, sa philosophie du management… et son rêve de toujours : faire dialoguer les machines et les hommes. 

Depuis de nombreuses années, Fujitsu Luxembourg accompagne les grandes organisations du pays, quelles soient publiques ou privées, dans leurs transformations technologiques. L’entreprise a su évoluer avec son temps, portée aujourd’hui par une nouvelle génération de dirigeants qui placent l’humain, l’innovation et l’impact concret au cœur de leurs priorités. À leur tête, Cédric Jadoul incarne pleinement cette dynamique. Il a d’ailleurs construit la stratégie et le portefeuille digital de Fujitsu Luxembourg, contribuant ainsi à positionner l’entreprise comme un acteur incontournable de la place luxembourgeoise. 

Arrivé chez Fujitsu il y a près de vingt ans, Cédric a construit son parcours au fil des expériences, des projets et des responsabilités. Curieux, engagé et profondément connecté aux enjeux de ses clients, il a successivement occupé des fonctions stratégiques dans les domaines du digital, du delivery et de l’innovation, avant d’être nommé Managing Director en 2023, succédant à Marc Payal. 

Sa vision du métier est claire : faire de la technologie un levier de transformation utile et accessible. Pour lui, l’innovation n’a de sens que si elle répond à des besoins concrets, améliore l’expérience des utilisateurs et renforce la performance collective. Plus que des outils, il parle de culture, de collaboration, et de capacité à faire évoluer les organisations de l’intérieur. Il voit la technologie comme un catalyseur d’amélioration continue, au service de l’humain. 


1. Si vous deviez expliquer votre métier à un enfant, que diriez-vous ? 

Mon métier est un peu comme un jeu vidéo dans lequel il y a des quêtes à accomplir, des outils pour avancer plus vite et, parfois, des énigmes complexes à résoudre. J’aide les entreprises à choisir les bons outils informatiques, à automatiser les tâches ennuyeuses, et à éviter les erreurs qui peuvent leur faire perdre du temps ou de l’énergie. Je ne crée pas de jeux, mais je construis des solutions qui rendent leur quotidien plus facile, plus efficace et plus intelligent. Et comme dans tout bon jeu, chaque niveau franchi rend le suivant un peu plus ambitieux. 

2. Dans une autre vie, quel métier auriez-vous exercé ? 

J’aurais rejoint une écurie de Formule 1 comme ingénieur. Travailler sur la forme des voitures, les flux d’air, la pression, les turbulences… Chercher l’équilibre parfait entre moteur, châssis, pilote et circuit, c’est un équilibre technique qui me passionne. J’ai toujours été fasciné par l’idée qu’un simple ajustement aérodynamique peut décider d’un podium, voire de l’équilibre d’une saison. Dans mon métier, aujourd’hui, je retrouve un peu de ça : l’équilibre des détails, l’optimisation de chaque paramètre, même si ce n’est pas sur un circuit. 

3. Quelle personnalité emblématique vous a-t-elle inspiré et quelle question lui poseriez-vous ? 

Steve Jobs m’a toujours inspiré par sa capacité à créer des ponts entre technologie, design et émotion. Il avait cette vision claire de ce que les gens allaient vouloir avant même qu’ils ne le sachent. Ce mélange de radicalité, de simplicité et d’intuition m’a marqué dès mes débuts. Je lui poserais une question simple : « Si tu devais aujourd’hui repenser l’intelligence artificielle, tu commencerais par quoi ? », parce qu’au fond, l’enjeu n’est pas que technologique, il est humain, et ça, il l’avait compris avant tout le monde. 

4. Quel conseil auriez-vous à donner à ceux qui débutent dans la tech ? 

Mon conseil : apprenez à apprendre. Soyez curieux, gardez les pieds sur terre, et entourez-vous de gens brillants. N’hésitez jamais à poser des questions - comme le dit si bien Confucius : « L’homme qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n’en pose pas l’est toute sa vie. » 

En 2001, seuls les ingénieurs savaient coder. En 2024, l’IA écrit du code et ce sont les soft skills qui font la vraie différence. N’ayez pas peur de vous tromper : c’est souvent là que commence le succès. 


Anecdotes marquantes :

01.Un jour, ma fille m’a dit très sérieusement : « Ton travail, c’est de téléphoner aux autres, non ? ». Elle n’avait pas tout à fait tort. En tant que dirigeant, je passe beaucoup de temps en appels, mais derrière ces conversations, il y a des décisions, de la vision, des transformations à faire avancer. 

02. Enfant, j’ai passé des heures dans le garage à démonter des objets électroniques. Mon rêve ? Construire KITT, la voiture intelligente de Knight Rider. J’étais loin de réussir, mais cette envie de faire dialoguer l’humain et la machine ne m’a jamais quitté. 


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